Dominique est également baroudeuse, fan des grands espaces, des déserts et connaît particulièrement bien la Mongolie
Le monde contemporain est obsédé par un axe Orient-Occident qui placerait le centre de l’Asie quelque part entre Ouzbékistan et Iran. Mais connaissant bien l’Asie sur le terrain, nous défendons l’idée d’un autre axe qui traverse le centre du continent d’ouest en est, entre empire russe au nord et grandes cultures asiatiques au sud. Des influences mélangées que le visage jovial des mongoles raconte si bien et qui font se ressembler un nomade mongole avec un éleveur chinois ou un cavalier kazakh et son voisin kirghize.
Oui, car ses paysages en cinémascope abritent à nouveau la spiritualité bouddhiste du peuple nomade qui lança les hordes de Gengis Khan à la conquête de l’Occident, mais donna aussi une partie de son nom au Dalaï (océan en mongol) Lama (sagesse en tibétain). L’écharpe qu’on dépose autour d’une stèle sacrée ou l’oovo dont on fait le tour avant de poursuivre sa route dans la steppe, sont des gestes magiques pour celui qui visite la Mongolie. Toutefois, n’oublions pas la Chine voisine dont la légendaire ville de Xian fut le grand point de rencontres entre commerçants venus d’Orient et marchands chinois.