Une interview de l’un des grands voyageurs Asia pour comprendre toutes les richesses de cette Asie mystérieuse.
Les élégantes mosquées de Shiraz ou Ispahan en Iran ; l’esprit des caravaniers qui flotte au pied des remparts de la ville-musée ouzbèke de Khiva, tous les bleus des mosaïques de Boukhara ; les cités pétrifiées du désert au Turkménistan ; le caravansérail de Tach Rabat perdu dans la montagne kirghize, à la frontière chinoise.
Oui, car c’est une destination fascinante au carrefour de toutes les cultures entre Orient et Asie. Nous la proposons depuis quinze ans déjà et elle trouve aujourd’hui une place méritée dans le cœur des amateurs de grands voyages dépaysants.
Tout à fait. Quand vous posez le pied à Samarcande, étape mythique du temps des caravanes, votre esprit s’évade déjà à l’autre bout de l’Asie, vers les steppes kirghizes et mongoles qu’empruntèrent conquérants et marchands pour commercer avec la Chine. De toutes les routes initiatiques, c’est la plus longue et la plus riche, multiple et unique à la fois.
Oui, car ses paysages en cinémascope abritent à nouveau la spiritualité bouddhiste du peuple nomade qui lança les hordes de Gengis Khan à la conquête de l’Occident, mais donna aussi une partie de son nom au Dalaï (océan en mongol) Lama (sagesse en tibétain). L’écharpe qu’on dépose autour d’une stèle sacrée ou l’oovo dont on fait le tour avant de poursuivre sa route dans la steppe, sont des gestes magiques pour le visiteur.